Un film 100% l’IA en salles en 2026

L’intelligence artificielle ne se limite plus aux algorithmes invisibles : elle devient un outil créatif à part entière, capable de produire des films entiers. Après avoir transformé la mode IA et l’e-commerce avec des mannequins virtuels IA, l’IA franchit aujourd’hui un nouveau cap dans l’audiovisuel. Cet article, destiné au site d’Artcare, acteur majeur des mannequins virtuels et de l’agence studio R&D IA, analyse ce phénomène et son impact sur la narration, l’esthétique et les modèles économiques – des enjeux qui résonnent directement avec ceux de la mode et du luxe.

Critterz : le premier long-métrage IA d’un grand studio

En 2026 sortira en salles Critterz, un film d’animation réalisé par Vertigo Films avec des outils d’OpenAI. Le studio veut démontrer que l’IA générative peut produire un long métrage plus vite et moins cher qu’Hollywood : neuf mois de production au lieu de trois ans pour un film d’animation classique, et un budget estimé à 25 millions d’euros contre 170 millions pour Vice-Versa 2 (Franceinfo).

Le scénario a été confié à l’équipe de Paddington au Pérou, mais les images sont entièrement générées à partir d’œuvres d’art introduites dans ChatGPT-5 et d’autres modèles. Les voix sont en cours de casting. Une avant-première est annoncée à Cannes, en marge du Festival, pour présenter cette vitrine technologique.

Des précédents déjà remarqués

Critterz s’inscrit dans un mouvement entamé dès 2023. Le court-métrage Imagine d’Anna Apter, réalisé seule avec Midjourney, a remporté Prix de la critique et Prix de la mise en scène au Nikon Film Festival (Numérama). En 2024, Maharaja in Denims a été produit quasi intégralement par IA en Inde – images, décors, dialogues, musique – avec un style typique de l’IA : couleurs saturées, arrière-plans flous, détails imparfaits.

Toujours en 2024, Where the Robots Grow, long métrage d’animation produit par les studios AiMation de Tom Paton, n’a coûté que 8 000 $ la minute (Forbes) pour 87 minutes. Ces chiffres, sans précédent, illustrent le potentiel de réduction des coûts et des délais qu’offre l’IA générative.

Opportunités et limites de l’IA dans le cinéma

Ces productions suscitent fascination et critiques. Le Wall Street Journal décrit Critterz comme une vitrine stratégique, mais Numérama relève que Maharaja in Denims provoque un certain malaise : lèvres mal synchronisées, arrière-plans mouvants. Forbes salue la prouesse de Where the Robots Grow tout en pointant le manque de fluidité des personnages.

Les questions d’authenticité et de propriété intellectuelle se posent : qui est l’auteur d’une scène générée par IA ? Comment protéger les droits des artistes dont les œuvres nourrissent les modèles ? Ces enjeux rappellent ceux déjà soulevés dans la mode IA et l’usage des mannequins virtuels IA : l’IA est un outil puissant mais qui doit s’accompagner d’un cadre éthique et créatif.

De l’animation aux mannequins virtuels : le même paradigme

L’attrait de Critterz réside dans la capacité de l’IA à transformer des données en récits visuels cohérents, à grande échelle et à moindre coût. C’est exactement ce qu’Artcare applique à la mode : ses mannequins virtuels IA et ses solutions de virtual try it on permettent de créer des campagnes interactives et des avatars personnalisés qui racontent une histoire et s’adaptent aux attentes des clients en temps réel.

Dans la mode e-commerce IA, cette approche se traduit par des shootings virtuels, des défilés immersifs et des expériences personnalisées. Comme dans l’animation générative, l’objectif n’est pas de remplacer l’humain mais d’étendre le champ créatif, d’accélérer la production et de réduire l’empreinte carbone.

Avantages stratégiques pour les marques

En intégrant l’IA dès la conception, que ce soit pour un film ou pour une campagne mode, les marques peuvent :

  • Accélérer le time-to-market : neuf mois pour un film, quelques jours pour un catalogue complet.

  • Personnaliser à grande échelle : avatars ou personnages ajustés aux goûts et aux cultures des publics.

  • Réduire les coûts logistiques : moins de déplacements, moins de décors, moins de retouches.

  • Renforcer leur image innovante : positionnement technologique et durable, attractif pour les jeunes générations.

Ces bénéfices sont au cœur de la mission d’Artcare : associer esthétique, performance et responsabilité.

Conclusion

Avec Critterz, l’IA franchit une étape symbolique : elle ne se contente plus de générer des images mais orchestre une production complète. Les mêmes technologies qui redessinent le cinéma peuvent transformer l’expérience client dans la mode et le luxe.

À l’instar de Vertigo Films, les marques peuvent s’appuyer sur l’IA pour produire plus vite et mieux, tout en renforçant leur créativité. Les mannequins virtuels IA d’Artcare, ses solutions virtual try it on et ses services d’agence studio R&D IA sont conçus pour accompagner cette transition.

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